Mathilde Bras, engagée pour une culture numérique de l’émancipation

Passer de la théorie à l’impact

Quand elle repense à ses années d’études, Mathilde se souvient des mots-clés en vogue dans le débat public : réforme de l’État, modernisation de l’action publique, administration électronique… Pourtant, à l’époque, ces concepts lui paraissaient flous, presque déconnectés des enjeux concrets du terrain.

« À cette période, cela ne résonnait absolument pas pour moi : que cherche-t-on vraiment à faire ? Plus de 10 ans plus tard, je suis fière de ne pas avoir de réponse à cette question théorique [...]. »

Un engagement au service des agents et des citoyens

Ce flou initial s’est transformé en engagement clair. Un fil conducteur : mettre le numérique au service de l’action publique. Ce qui motive Mathilde, c’est l’impact réel : redonner des marges de manœuvre aux agents publics et faciliter l’accès aux droits des citoyens.

« Pour moi, pratiquer le « numérique public », ce n’est pas être à la pointe d’une innovation technologique ou de tout dématérialiser. C’est offrir aux agents publics de terrain et aux citoyens des capacités d’exercer leurs missions et leurs droits. »

Un état d’esprit qu’elle incarne au sein du programme Entrepreneurs d’intérêt général, et qu’elle prolonge aujourd’hui comme coresponsable de l’Atelier numérique au ministère de la Culture.

Faire ensemble, faire mieux, faire sens

Son ambition : renforcer une culture du faire, du collectif, de l’expérimentation. Et surtout, construire des services publics numériques qui émancipent.