L'adoption du cloud
Le périmètre des données suivies
Cette première version de tableau de bord pour le cloud (ci-dessous) présente les montants des commandes passées sur le marché UGAP du Nuage public. Le (Ouvre une nouvelle fenêtre) marché du Nuage public est un marché interministériel co-prescrit par la Direction des achats de l'Etat (DAE) et la Direction interministérielle du numérique (DINUM). Principal véhicule d'achat de cloud de commercial pour le secteur public, il permet d'apporter un point d’observation sur une part significative de la dépense publique de cloud computing. Toutes les entités publiques peuvent acheter sur ce marché : des ministères aux collectivités territoriales. Une section vous montre la répartition en fonction de la catégorie des entités administratives.
Les défis de la mesure de l'adoption du cloud
Les indicateurs indiquent que l'administration se saisit globalement de l'informatique en nuage : la croissance est alimentée par un flux remarquablement constant de nouveaux projets et profite majoritairement aux acteurs européens. Cela étant dit, l'interprétation de cet tableau de bord doit se faire en prenant en compte deux limites importantes :
- Il ne renseigne pas sur les pratiques des administrations, c'est à dire sur la manière dont elles tirent profit de l'informatique en nuage pour produire des services numériques plus performants ;
- Il n'est pas exhaustif, d'autres vecteurs d'achats directs ou indirects l'hébergement infonuagique pouvant être utilisés.
D'autres véhicules d'achat de services cloud existent
- Le vecteur du marché UGAP n'est pas exclusif, et les entités soumises au code de la commande publique peuvent lancer leur propre marché ou choisir une autre centrale d'achat que nous n'avons pour le moment pu consolider (par exemple : RESAH, SIPPEREC ou CANUT).
- Les dépenses de cloud incluses dans des dépenses sur les marchés de prestation intellectuelle ne sont pas incluses. Il peut arriver qu'un prestataire achète et opère lui-même les ressources de cloud computing et facture un montant global via les marchés de prestation intellectuelle. Cette pratique n'est pas encouragée.
- Les dépenses de SaaS ne sont pas incluses. D'une part, la part de SaaS est difficilement identifiable dans la dépense logicielle globale. D'autre part, le montant de la souscription d'un SaaS couvre bien plus que son hébergement.
Si vous souhaitez un avis informé pour la bonne interprétation des données, n'hésitez pas à contacter infonuage.dinum@modernisation.gouv.fr .