Olivier, au service de la souveraineté numérique européenne à la DINUM

Publié le vendredi 6 juin 2025 | DINUM

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    • Communs numériques

Pionnier de la presse en ligne et des réseaux sociaux, Olivier met aujourd’hui son expertise au service de la DINUM pour faire avancer la souveraineté numérique européenne. À travers des projets fondés sur les communs numériques, il joue un rôle clé dans le développement de partenariats européens et la dynamique collaborative au sein de la communauté DINUM.

Un parcours entre journalisme numérique et intérêt général

Je suis tombé très tôt dans le numérique, avec une passion pour le journalisme. Pendant plus de 15 ans, j’ai appliqué les méthodes du numérique à la presse, ce qui m’a amené naturellement à travailler dans la presse en ligne.

Journaliste tech pour Les Échos et d'autres titres, j’ai contribué à mettre leurs contenus sur le web, à l’époque des débuts de la presse numérique. J’ai aussi travaillé à l’échelle européenne, notamment avec le Financial Times, pour développer des sites sur les finances à une époque où la France était en avance sur le numérique dans la presse.

Par la suite, j’ai eu un déclic vers l’intérêt général lors d'une mission à l’APEC, en tant que rédacteur en chef, où j’ai accompagné la transition du print vers le numérique, y compris sur les réseaux sociaux.

C’est là que j’ai découvert l’écosystème public, après des années dans le privé. J’ai alors commencé à m’intéresser de plus près aux acteurs du numérique public et à leurs enjeux.

Pourquoi avoir rejoint la DINUM ?

Aux Échos, j’ai découvert l’importance des données dans la presse économique : au-delà du flux d’information, c’est aussi un travail sur des bases de données, notamment financières. Cette passion m’a mené, un peu par hasard, à la DINUM, qui cherchait un profil pour accompagner des projets liés aux bases de données.

J’y ai d’abord travaillé sur Accès Libre, une base recensant l’accessibilité des établissements recevant du public, puis sur la (Ouvre une nouvelle fenêtre) Base Adresse Nationale (BAN), que la DINUM devait développer avant d’en transférer l’exploitation à l’ (Ouvre une nouvelle fenêtre) Institut national de l'information géographique et forestière (IGN).

Fin 2023, alors que l’opérateur de la BAN se mettait en place, une dimension européenne est apparue dans le projet. Ayant déjà travaillé à cette échelle dans la presse, j’y ai vu une belle opportunité de renouer avec ces enjeux européens qui me passionnent.

Concrètement, quelles sont tes missions aujourd’hui ?

Je travaille au sein du pôle "Open Source et Communs Numériques" de l’opérateur des produits interministériels (OPI) de la DINUM.

Ma première mission consiste à identifier les acteurs européens – au sein de la Commission ou des États membres – engagés dans l’open source et les communs numériques, pour nouer des partenariats adaptés aux produits que l’OPI opère. La seconde est de faciliter l’accès aux financements européens, qui nécessitent quasi systématiquement une coopération entre plusieurs pays. Les deux volets sont donc étroitement liés.

Une troisième mission, tout aussi essentielle, est d’acculturer l’OPI à la coopération européenne, en identifiant des partenaires partageant une vision commune du numérique public et de l’open source.

Mon objectif global : faire en sorte que la souveraineté numérique ne soit pas qu’un projet national, mais bien une ambition européenne, fondée sur le logiciel libre, les communs numériques et la collaboration entre États.

Sur quels sujets peut-on te contacter ?

Pour toute question liée à la coopération européenne dans le numérique :

  • Communs numériques, souveraineté numérique à l’échelle européenne
  • Financements européens, recherche de partenaires
  • Déploiement d’un produit ou d’une startup d’État hors de France
  • Réponse à une sollicitation d’un partenaire étranger

📩 Contact : floss@numerique.gouv.fr